Débarqué à Lyon au siècle dernier avec mon Bac fraîchement en poche, je suis probablement la plus ancienne Lyonnaise de l’équipe.
Durant ces presque 30 années, j’ai été amenée à vivre/squatter/errer dans presque tous les quartiers de Lyon et sa proche banlieue. D’ailleurs, quand on se promène avec moi, il ne se passe pas 10 minutes sans que je dise : ho ! je me souviens un jour, j’étais sur ce banc et… ou Tient ! là j’ai vomi, ou : halala…”insérer-un-nom-de-lieu-emblématique”, c’était mieux avant.
Tout ça pour dire que des endroits préférés, j’en ai des tas et que j‘ai galéré à faire cet article.
Il est 9h30 quand je sors de chez moi pour cette fabuleuse journée Lyonnaise.
9h30 : un dirty tchaï latté chez Magma
Alors je ne vais pas faire comme mes 2 collègues qui vous ont fait croire qu’ils allaient courir sur les berges le matin. La vérité, c’est que je traverse la rue pour me diriger juste en face de chez moi, dans le coosy-arty-parisiano-ultra-bobo Magma. Les cafés sont délicieux et je suis tombée doublement amoureuse : de leurs brookies au piment… et de Padmé, la jolie whippet grise des patrons qui squatte sous le comptoir.
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10h30 : un shopping vintage chez Trip&frip
Comme une bonne journée inclut une petite séance de shopping, je file toujours dans mon quartier à la boutique pop 70’s Trip&frip.
La seconde main est devenu mon principal critère pour me vêtir et je ne suis pas fan de Vinted, donc je vais à peu près 2 fois par an m’offrir une petite chemisette, ou un pull en mohair super kitch et confort dans cette boutique pleine de belles surprises.
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11h15 : un tour de la Confluence à vélo
On l’a compris, je ne suis pas sportive, alors pour me défouler, j’adore pédaler le long des quais du Rhône, traverser le fleuve en empruntant la passerelle Raymond Barre, faire le tour du musée des Confluences, rejoindre la pointe sud de Lyon puis remonter par les quais de Saône ensoleillés.
Entre péniche, collines verdoyantes, parcs paysagés et bâtiments architecturaux emblématiques, je suis fascinée par la tangente qu’a pris ce quartier ces 30 dernières années ; quand on a peu à peu dit adieu au marché-gros, à la prison, aux friches industrielles et autres camionnette à bougies.
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12h30 : un grignotage au marché quais Saint-Antoine
Je commence à avoir un petit creux. Comme ça tombe bien ! j’arrive justement quai Saint-Antoine en plein marché. Je pose mon vélo dans un coin et je commence ma quête de l’apéro parfait. Fruits de mer, fromages régionaux, spécialités iraniennes, tunisiennes, algériennes, vénézuéliennes, vietnamiennes, portugaises, lyonnaise… Je ne sais plus où donner de la fourchette. Enfin, je me pose à la buvette avec un petit verre de mâcon blanc et je profite de la vue sur le vieux Lyon et la colline de Fourvière.
L’illustration du bonheur !
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14h : un mini concert dans les ruelles de Saint-Jean
Dans ma journée idéale, je retrouverais les copains et copines de mon chœur Blok’Notes et on irait chanter dans le vieux Lyon quelques morceaux pop ou renaissance. On se posterait sous le porche de la Cour des Loges, devant les marches du Temple du Change ou place de la Baleine, le long de la file d’attente du sublime glacier Terre Adelice (Ardèche represent’)… avec le trac au ventre, la joie de faire vibrer les passants… et une petite glace pour se mettre bien à la fin.
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15h30 : une grimpette sur les hauteurs de Fourvière
Prise par l’euphorie de ce moment intense, je me sens pousser des ailes. Je m’engouffre par l’escalier qui grimpe à gauche de la gare Saint-Paul jusqu’à cette charmante ruelle hors du temps qui trace entre les jardins bourgeois et les pieds de glycine gigantesque. En bifurquant à gauche, j’arrive sous la Tour Eiffel lyonnaise et je rentre dans le parc la passerelle Aux 4 Vents pour admirer la vue sur les Monts d’Or et la façade de la Basilique de Fourvière.
D’habitude, je termine ma boucle par l’étonnant cimetière de Loyasse, mais là tout de suite, j’ai une très forte envie de sucré et je sais où l’assouvir ! Je redescends sur les quais de Saône par l’observance et au niveau de l’homme de la Roche je tourne à droite, direction Saint-Paul, à nouveau.
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17h : un goûter sublime chez Mille Factory
C’est LE meilleur endroit du quartier pour un goûter gourmand ou un gros petit déj. Avec mon café torréfié maison, je prendrais le maritozzo (brioche italienne à la chantilly), un chou fourré ou une tarte façon saint-honoré ? Mon cœur balance toujours pour les délicieux goûter de Marine, la pâtissière inspirée. Je me pose sur la terrasse vibrante du passage des trolleybus et je m’imprègne de l’animation continue de ce quartier.
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17h45 : du lèche vitrine dans le quartier des créateurs des pentes de la Croix-Rousse
En 3 coups de pédale, je travers la Saône et me voilà déjà en bas de la montée de la Grande Côte. J’accroche mon vélo et j’arpente les rues Romarin, Capucin et Leynaud entre boutiques de créateurices, galeries d’art et friperies. Je termine mon parcours en grimpant la Grande Côte jusqu’à son esplanade et profite du soleil qui se couche sur une des vues les plus grandioses de Lyon.
19h : un apéro tapas aux Claudiennes
Pour l’heure de l’apéro, je redescend rue des tables Claudienne rejoindre mes copines des Pentes pour une soirée gourmande. J’adore ce bar pour les assiettes qui sont vraiment bonnes, l’ambiance très sympa avec sa déco rétro et ses expos d’artistes lyonnais. Et puis on peut boire du bon à petit prix.
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22h30 : aller danser à la Faute aux Ours
Avant d’être trop saoul, je reprends mon vélo et mon casque en direction de la Guillotière pour me rapprocher de mon quartier.
Je vous le donne en mille, quel est l’unique bar du 7ème qui sait s’ambiancer et qui ferme après 1h du matin dans le 7eme ? Et oui ! C’est bien la Faute aux Ours. Mon bar festif préféré depuis plus de 10 ans et qui réserve toujours des surprises (comme croiser son boss au détour d’un mojito : coucou Qyrool !).
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