On a testé : le Bosquet, le bar à cocktails rétro de la Guillotière

Quoi ?

Encore un nouveau bar dans le nord du 7ème arrondissement de Lyon ? Qui plus est, dans le carré magique rue Pasteur/rue Bonald !

Et oui ! A la myriade de bars cool déjà présents dans le quartier, vient s’ajouter un petit nouveau au nom verdoyant du Bosquet. Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que je suis convaincu que ce lieu va devenir votre spot préféré pour passer à la cool les longues soirées d’hiver qui s’annoncent.

Un petit jardin d’hiver rétro

Mi-novembre. Les chutes de neige de la semaine dernière sont déjà un lointain souvenir, mais le froid continue de s’insinuer sous nos vêtements nous forçant à marcher la tête enfoncée dans les épaules. On décide d’aller trouver un peu de chaleur dans un des nouveaux bars que notre radar à bons plans a détecté, le Bosquet.

Dès la porte passée, on se retrouve plongés dans un univers fait de verdure, de meubles organiques, de tapisserie vieillotte et de banquettes en rotin. Le lieu réussit la prouesse de rendre ça assez authentique, à mille lieues des bars et cafés calibrés pour être Instagramés. On s’installe à une des tables et on se plonge dans la carte.

Cocktails old school et bonne bière

La spécialité du Bosquet c’est l’apéritif à la française (comme à l’Orangerie gérée par la même équipe). La carte propose différentes potions à base d’ingrédients évoquant de veilles bouteilles que j’aurais pu trouver chez mes grands parents (et qu’on descendait en douce avec mes cousins quand on était ado ?) : Cointreau, Guignolet, Vermouth, Chartreuse… Les cocktails ont tous l’air très sympathiques, tout comme les prix : apéritifs à 6,50€ et des cocktails à 8,50€. A l’heure où plus personne n’est choqué de payer un cocktail 12€, j’ai envie d’applaudir à tout rompre.

J’opte pour le cocktail de la maison, le Bosquet, avec de la vodka (ma vieille copine de bringue), du Rinquinquin (ce nom !), de l’extrait d’Absinthe (même pas peur), du pamplemousse (pour les 5 fruits et légumes par jour) et du tonic (pour les p’tites bubulles). Mes comparses ne sont pas tous d’humeur aux cocktails et certains optent pour les bières pression proposées.

Comme chez mamie

Nos boissons font leur entrée rapidement. Mon cocktail joue la sobriété. Pas de verre déstructuré, ni de fruits séchés qui servent à rien, pas même un petit parasol pour se protéger d’un soleil imaginaire (ça fait un moment qu’on a plus vu le vrai). Juste le breuvage, les morceaux d’agrumes, les glaçons et la paille en carton (la planète et mon petit cœur de bobo apprécient). Comme le dirait ce bon vieux Alfred (de Musset) : Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.

L’ivresse se présente justement sous la forme de petites notes acidulées et sucrées comme un dimanche après-midi chez sa mamie (l’alcool en plus bien entendu, sauf si vous avez grandi dans le Nord).

Une deuxième tournée s’impose. A nos boissons, on ajoute cette fois une planche mixte. Quand elle arrive sur la table, elle est accueillie par des sifflements d’admiration. Elle est composée d’un demi-saucisson fort goûtu, d’un fromage de chèvre de l’Aveyron qui donne des petites fessées à nos papilles, d’un cake aux olives sexy en bouche et des rillettes de jambon savoureuses, le tout accompagné de pain et de gressins. Les planches ont été confectionnées par l’équipe du Petit Bouclard, un gage de qualité !

On lui a fait sa fête. Voici ce qu’il restait de notre planche 7 minutes exactement après qu’elle ait été posée sur notre table.

L’apéro touche à sa fin et il est temps pour nous de quitter ce petit havre de paix et de nostalgie. Le passage à la caisse se fait sans douleur, on s’en tire pour 13€ par personne pour 2 tournées et 1 planche. Le prix idéal pour un apéro.

Verdict

On a aimé ?

L’ambiance du lieu
L’amabilité du service
Les vieux alcools rétro
La simplicité des cocktails et des planches
Les prix sympas
C’est ouvert le lundi soir

On a moins aimé ?

La planche aurait mérité d’être un chouïa plus généreuse.

Au final, avec sa déco et son ambiance particulière, son offre de boissons qui surfe sur la vague rétro et ses prix sympa, le Bosquet apporte un vrai vent de fraîcheur dans un quartier qui compte déjà beaucoup de bars. On valide à 100% le concept et il n’est pas impossible que vous y croisiez régulièrement l’équipe de CityCrunch ces prochaines semaines.