On a testé : Fantasticable, la tyrolienne géante des Monts du Lyonnais

Fantasticable, la tyrolienne de l'Yzeron

C’est au détour d’une conversation que mon amie Christelle me dit : “Mais Seb, toi qui aime les trucs à sensations, t’as déjà testé la méga tyrolienne dans les Monts du Lyonnais ? – heu…”. A vrai dire, je n’en avais pas encore entendu parler. A peine rentré chez moi, je saute sur mon ordi pour faire mes recherches.

Tyrolienne géante. 1 km de long. 70 km/h. 100% sensations. Et tout ça dans les environs de la ville des gones. Cette activité est définitivement faite pour moi.

Direction le plateau d’Yzeron

Trois semaines plus tard, voilà que j’embarque avec 3 autres amis dans mon délire. Dans la voiture, l’ambiance est bonne. La playlist aussi. Mais tout le monde se demande bien à quoi s’attendre. On sait juste qu’on va voler comme un oiseau. Et à la vitesse de l’éclair !

Il nous faudra une quarantaine de minutes pour atteindre le plateau d’Yzeron. On longe le plan d’eau, mais il faut poursuivre la route un peu plus loin pour atteindre la zone de l’activité. Et à notre surprise, la tyrolienne n’est pas la seule attraction du coin. Des enfants se promènent au-dessus de nos têtes, dans les arbres, à l’accrobranche. Un panneau de direction nous annonce un escape game. Et une zone est en travaux pour prévoir l’arrivée future d’un parcours commando. On n’aura pas vraiment le temps de tout faire aujourd’hui !

S’équiper pour la sécurité

Direction la cabane de l’accueil, où on commence par nous équiper. Pour le style il faudra repasser. Mais pour la sécurité, on est au top. J’enfile une sorte de baudrier agrémenté d’un tablier qui me couvre tout l’avant du corps. Je n’avais pourtant pas prévu de faire de la cuisine… Toute la troupe me suit dans le dress-code. Et on n’oublie pas le casque ! C’est à ce moment que je me rappelle qu’il était recommandé de venir avec son masque de ski si on en avait un. Oups ! Je crois que j’ai zappé l’info. Et je n’en ai évidemment pas fait part à mes amis. (Ne me juge pas, je suis sûr que je ne suis pas le seul à omettre parfois quelques détails). On accepte déjà notre sentence : pleurer toutes les larmes de notre corps, vent dans la face.

La petite troupe embarque dans le minivan pour le poste de départ. Il se trouve un peu plus loin dans la colline. On va vite se rendre compte que la descente est beaucoup (beaucoup) plus rapide que la montée.

Maintenant on profite !

Dix minutes plus tard, le petit cabanon qui sert de station d’embarquement apparaît. Le capitaine du poste, tout en vannes et en blagues, détend l’atmosphère. En tout cas, la mise en place est folklo. Un début de pompe, on pousse sur les cuisses et hop, on se retrouve dans la même position que sur un deltaplane. Enfin dans mon imaginaire, c’est comme ça. Je serai le dernier de la team à partir. J’en profite pour immortaliser le décollage des copains. J’ai même le privilège de leur déclencher le départ. Même si je n’ai pas fait de mauvaise blague, la tentation était grande de tirer la manivelle avant le top ! Je les vois tous filer les uns après les autres, à travers les arbres. Avant de disparaître au loin.

Paré au décollage

Ça y est, c’est à mon tour. Je répète les gestes de mise en place. Et me voilà suspendu, harnaché par le dos, en position superman (je sais que tu as l’image). “Seb sur le départ” est annoncé au talkie-walkie. Le fameux décompte et Clac, la clenche se libère. Et ma descente commence. Le départ est doux, mais je prends rapidement de la vitesse. Je file à vive allure entre les arbres. J’ai l’impression que je vais me prendre quelques branches, mais en vérité, il y a de la marge. Ensuite on sort de la forêt pour survoler le plateau. Et cette sortie des bois est hyper impressionnante. On a littéralement l’impression de décoller. Que le ciel s’ouvre à nous. Cette seconde partie de tyrolienne est grandiose. J’ouvre grand les yeux (qui pleurent, rappelle-toi l’absence de masque) pour profiter de la vue. Mais les larmes n’entravent en rien le kiffe.

Voilà que l’arrivée se rapproche à grande vitesse. Très grande vitesse. Un grand clac et je suis freiné brutalement dans ma course. Snif, déjà fini. C’est passé beaucoup trop vite. Je ne suis plus un oiseau et c’est à pied que je rejoins le point de ralliement pour me déséquiper.

En tout cas, on a tous adoré cette sensation incroyable. Et c’est bien moins impressionnant que ce qu’on pourrait s’imaginer, car tout se fait en douceur. À aucun moment, on a la sensation de tomber ou d’avoir peur. Ça glisse, c’est fluide ! Dommage que ça soit si court (j’ai fait le calcul pour toi.. Si on descend 1km à 70km/h… on met environ 50 secondes pour descendre !).

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